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Le Championnat FIM World Supersport a fait un retour en force à Jerez, avec deux nouveaux succès d’Andréa Locatelli (équipe BARDAHL Evan Bros. WorldSSP). L’Italien a remporté trois triomphes consécutifs, devenant ainsi le premier Italien de l’histoire WorldSSP à réaliser un tel exploit. Il se rend maintenant à l’Autodromo Internacional do Algarve, où il espère devenir le premier pilote depuis Kenan Sofuoflu en 2017 à s’adjuger quatre victoires de suite…

 

Il a pris d’assaut le WorldSSP, mais ce sera le premier véritable défi de Locatelli. Portimão est un circuit sur lequel il n’a fait que des essais et où il a clairement moins d’expérience que ses adversaires. Ceci dit, il est le seul vainqueur depuis l’ouverture de la saison et l’équipe BARDAHL Yamaha a dominé les débats l’année dernière au Portugal avec Federico Caricasulo en tête d’un doublé. Locatelli est sans aucun doute rapide, mais c’est probablement la plus grosse opportunité pour ses rivaux. 

 

Jules Cluzel (GMT94 Yamaha) pourchasse Locatelli en deuxième position, après avoir terminé deuxième au terme des trois premières courses. Pointé à 15 points du rookie, le Français pense à long terme en marquant des points précieux et à la moindre erreur de Locatelli, il sera en mesure de capitaliser. Deux fois vainqueur à Portimão, Cluzel sait ce qu’il faut faire pour gagner à nouveau et, avec son début de saison le plus réussi, parieriez-vous contre lui ?

 

Lucas Mahias (Kawasaki Puccetti Racing), Champion WorldSSP 2017, est monté sur le podium à Jerez au terme de la Course 2, en troisième position, manquant de peu la deuxième place derrière son compatriote Cluzel. L’année passée à Portimão, il s’est battu pour la victoire jusqu’à ce qu’un drapeau rouge mette fin aux hostilités, mais il a remporté une incroyable victoire en 2018 après un autre drapeau rouge. Quand tout va bien, le Landais est intraitable et Portimão pourrait bien être le lieu idéal pour cela.

 

Quatrième du général à sept points de Mahias, Corentin Perolari (GMT94 Yamaha) conforte les ambitions de la France dans la course au titre. Le pilote Yamaha, toujours privé d’un véritable Top 3 à l’arrivée, vise le podium ce week-end après avoir terminé sixième sur le tracé portugais l’an dernier. S’il y parvient, les portes s’ouvriront et Perolari pourra défier régulièrement son coéquipier. Il est rapide, peut-il convertir cela en podium ?

 

Sur le podium pour la première fois à Jerez, Philipp Oettl (Kawasaki Puccetti Racing) permet à Kawasaki de se classer deux machines parmi les cinq premiers. L’Allemand a fini troisième de la Course 1, mais aujourd’hui, comme Locatelli, il se dirige vers un territoire inconnu où il devra se mettre en jambe sans perdre de temps. Il est une menace permanente et avec de la patience, il pourrait faire des progrès plus importants. Mais avant cela il devra s’adapter rapidement aux dénivelés de Portimão pour tirer le meilleur parti de la ZX-6R.

 

Steven Odendaal (EAB Ten Kate Racing) est un autre transfuge du Moto2™ qui fait ses débuts à Portimão. Le Sud-Africain s’est montré discret depuis Phillip Island. Cependant, c’est un circuit qu’il ne maîtrise pas très bien, ce qui signifie qu’il va devoir se préparer et passer le maximum de temps sur la piste. Avec un point de retard sur Oettl et 14 longueurs sur les trois premiers, la régularité d’Odendaal pourrait l’aider à remonter dans la hiérarchie.

 

Hors du Top 6, Hannes Soomer (Kallio Racing) s’est régulièrement classé parmi les dix premiers lors des trois premières courses tandis que Manuel Gonzalez (Kawasaki ParkinGO Team), Champion WorldSSP300 en titre, continue de progresser avec une belle cinquième place à Jerez. Raffaele De Rosa (MV Agusta Reparto Corse) a été disqualifié pour une infraction au règlement et il occupe la neuvième position avec deux Tops 5 à Jerez. Can Öncü (Turkish Racing Team) est dixième, juste devant le malchanceux Isaac Viñales (Kallio Racing) et le rookie Danny Webb (WEPOL Racing Team). Hikari Okubo (Dynavolt Honda) n’a toujours pas marqué de points tandis qu’Axel Bassani (Soradis Yamaha Motoxracing) a été impressionnant à Jerez malgré l’incident du tour de chauffe de la Course 2. 

 

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